Créer à l’huile
L’huile, une peinture noble et complexe
Composée de pigments et d’huile siccative, cette peinture est considérée comme un médium plus « noble » que l’acrylique. Elle est aussi plus complexe à appréhender parce qu’elle impose des contraintes d’ordre physico-chimiques : respect du gras sur maigre, limiter les empâtements … d’autres temporelles : respect des temps de séchage …
Revenir sur quelque chose qui ne nous satisfait pas est plus complexe qu’en acrylique.
Je m’y suis mise par curiosité d’abord et puis, parce que ma galeriste de l’époque ne comprenait pas pourquoi je ne sautais pas le pas.
Quand on a acquis une certaine méthodologie qui nous est propre en créant à l’acrylique, cela implique de revoir complètement son process de création.
La technique « alla prima » est selon moi la plus fascinante mais aussi la plus complexe. Elle m’attire d’autant plus que je réalise des visages, des corps. Ce sont de nouveaux gestes à apprendre, une manière de penser ses sujets en peignant du global pour finir par les détails. Appréhender cette façon de procéder a nourrit ma manière de faire en acrylique, mais je n’ai pas suffisamment expérimenté dans le domaine pour vraiment pouvoir en parler aujourd’hui.
Comme dans l’apprentissage de n’importe quelle autre technique, c’est au fil du temps que l’on acquière une manière de l’utiliser afin d’obtenir l’effet souhaité, même si, bien entendu, il y a des méthodes dites « académiques » avec lesquelles il est nécessaire de se « frotter » pour évoluer.
Voici différents zooms sur des rendus à l’huile que j’ai pu expérimenter …