Créer à l’acrylique
L’acrylique, une peinture de base aux richesses inépuisables
Composée de pigments et de lient résine acrylique, la peinture acrylique est accessible à tous. Après la gouache sur les bancs d’écolier, c’est bien souvent avec elle que l’on fait ses premières armes.
Elle permet aussi bien de faire de grands aplats que de travailler tout en finesse.
Diluable à l’eau, mixable avec des matières diverses (ajout de pigments, de sable, de papier, etc …) avec des mortiers de structures, des fluidifiants, des retardateurs de séchage, applicable en empattement jusqu’au glacis, elle fournit une palette de possibilités vraiment vaste.
Sa rapidité de séchage peut être son point fort comme son point faible. Au fil du temps, on acquière une manière de l’utiliser afin d’obtenir l’effet souhaité, on l’apprivoise, on se fâche avec elle, on se réconcilie.
Adopter l’acrylique ou pas ?
La peinture acrylique est considérée parfois comme le parent pauvre de la peinture à l’huile, en ce qui me concerne, je la trouve au contraire très riche.
J’aime beaucoup ce médium qui donne la part belle à l’expérimentation, à des rendus, des effets originaux.
Quand on débute, on a tendance à travailler avec la peinture sortie du tube, quelques mélanges de couleurs, on peut rapidement se faire plaisir. Franchement, c’est un médium excellent, qui peut convenir à tous les niveaux, d’amateurs à expérimentés. On la découvre chaque jour un peu plus, elle nous impose ses contraintes, on cherche alors à la discipliner, ou se discipliner soi même …
J’ai commencé en peinture comme un enfant qui a juste envie de poser des couleurs, de les superposer, de faire du collage, de m’amuser, de raconter des histoires, des émotions. J’ai réalisé des petits tableaux enfantins, tout simplement parce que je n’avais aucune base en dessin, mais une envie. J’ai utilisé les pinceaux, les couteaux, les doigts, j’ai gratté, frotté, associé des pastels secs, gras …
Et puis avec le temps, les envies évoluent, les capacités techniques aussi. J’ai eu plusieurs phases dans mon approche créative, j’ai créé des choses très différentes, chacune permettant de nourrir la suivante, avec toujours ce fil conducteur d’exprimer le sensible sur une base figurative. On progresse forcément avec le temps si l’on crée régulièrement. Outre l’usage du médium acrylique appréhendé de façons différentes, ce sont aussi les « formes » qui ont évoluées avec l’acquisition régulière de connaissances en perspective, portrait ..
Je ne me suis jamais sentie « peintre », mais comme une perpétuelle « apprenante ». Quand on entreprend de se mettre à la peinture, c’est un voyage dont on connait la date de début, mais jamais la date de fin. Un jour, peut être, j’essaierai la technique de la peinture à l’encaustique … s’autoriser des vibrances accidentées, des évolutions plus aléatoires …
En attendant, voici différents zooms sur des rendus acryliques que j’ai pu expérimenter de mes débuts naïfs à maintenant …